Equipements de haute visibilité
Les EHV pour être vu !
Les travailleurs des entreprises de travaux qui sont en risque d’être mal vus par les autres opérateurs ou par les usagers de la route doivent porter des équipements de haute visibilité (EHV). La mise en place de dispositifs de signalisation, l’utilisation d’équipements certifiés et la prévention sont des étapes indispensables pour réduire les risques d’accidents.
Équipements indispensables
Pour minimiser les risques, le port d’un gilet de haute visibilité est recommandé même à l’intérieur de la cabine. En cas d’arrêt d’urgence ou de sortie imprévue du véhicule, le conducteur sera ainsi immédiatement repérable.
Lors de chantiers en conditions difficiles (nuit tombante, conditions météo dégradées, etc.), les vêtements de haute visibilité doivent s’imposer à toute descente de cabine et lors des déplacements à pied dans une parcelle ou sur la route. Le gilet jaune est obligatoirement présent dans les cabines depuis 2017, tout comme le triangle qui peut signaler les ensembles arrêtés sur la chaussée qui borde la parcelle pendant le premier détourage (NB : à 30 mètres de distance).
Réglementation du « domaine routier »
Les accoroutistes, élagueurs, conducteurs d’épareuses et de broyeurs, intervenant sur la voie publique, doivent être régulièrement sensibilisés au respect strict des normes en matière de haute visibilité, dans le tracteur et à pied.
Les opérateurs travaillant le long des routes sont tenus de porter des vêtements de haute visibilité conformes à la norme européenne EN ISO 20471. Elle s’applique aux vêtements de protection dotés de bandes réfléchissantes et de couleurs fluorescentes (orange, jaune ou rouge), garantissant une visibilité optimale de jour comme de nuit, même dans des conditions de faible luminosité. Les vêtements tels que les gilets réfléchissants, les vestes et pantalons doivent répondre à ces normes et être portés aussi bien dans le tracteur que lors des interventions à pied.
Les équipements de haute visibilité sont divisés en trois classes (comme les EPI) selon l’environnement de travail :
- Classe 1 : zones à faible risque (ex : entrepôts) ;
- Classe 2 : zones à risque modéré, (ex : chantiers ouverts au trafic modéré à faible vitesse, <50 km/h) ;
- Classe 3 : zones à haut risque, telles que les routes à forte circulation ou les autoroutes.
À pied le long des routes, il est impératif de porter un gilet ou une veste réfléchissante, des pantalons haute visibilité, ainsi que des gants et casques munis d’éléments réfléchissants. Les chaussures avec embouts renforcés et des éléments fluorescents doivent également être privilégiées pour maximiser la sécurité.
Outre le port d’EHV, la mise en place d’une signalisation adaptée est primordiale. La norme NF P98-531 stipule que tout chantier de travaux publics doit être signalé avec des panneaux et des dispositifs de signalisation visibles à au moins 150 mètres en amont et en aval du chantier pour avertir les usagers de la route. Des cônes réfléchissants de signalisation, des lampes triflash et de chantier, ou encore des barrières complètent le dispositif de sécurisation en délimitant clairement la zone de travail.